Extraits du livre d’or

Extraits du livre d’or

Recueillir une serpillière, la prendre dans ses mains, l’habiller de couleur pour lui redonner vie, c’est comme retenir par le bras quelqu’un sur le point de renoncer à la vie parce que les autres ne le voient pas.

Belle idée, belle sublimation d’un rejet de notre quotidien. Emploi judicieux et harmonieux des formes et des couleurs pour redonner vie et gloire à l’humilité.

Tout m’évoque des textes de Saint Paul : « c’est lorsque je suis pauvre que je suis riche, c’est lorsque je suis écrasé que je suis glorieux… » Force des contrastes et appel recommencé de la vie.

Merci pour faire vivre ce qui est usé rejeté, rien de mieux pour valoriser le travail et c’est beau.

A travers les serpillières, la douleur, les larmes mais toujours l’espoir, la foi, la bonté divine.
Merci pour cette créativité.

Je suis très émue devant vos œuvres étonnée et ravie. Rien n’est jamais perdu tout peut renaître. J’y vois de l’espoir.

A moi qui cherchais réconfort, tu m’as redonné l’espoir.

La serpillière me renvoie à « l’EN Bas », au « TRÈS BAS ». Partir du tréfonds de l’EN BAS pour advenir à la lumière, n’est-ce pas tout le cheminement d’une vie d’homme. Merci de nous le faire pressentir.

Qui aurait pensé à utiliser ce que l’on met sous l’évier et qu’on jette au bout du compte, pour réaliser une œuvre d’art. C’est bien la force de l’Évangile qui s’y révèle.

Merci pour cette beauté qui jaillit de ce qui semble avoir fini sa course…
La serpillière trouve un peu d’honneur après une vie au ras de terre, pressée par des mains qui ont travaillé pour rendre la beauté au sol…Dieu fait surgir le beau là où l’on n’attendait plus rien.

Démarche

Entrer en soi-même. Éprouver les profondeurs, et trouver la liberté de naviguer sur les rivières…

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